La Russie dispose à présent d’un programme d’exploration de la Lune quand l’étude de Vénus se limite à un seul projet, celui de station interplanétaire Venera-D qui figurait auparavant dans le Programme spatial fédéral pour 2016-2025. Dmitri Rogozine, chef de l’agence spatiale russe Roscosmos, a fait savoir en amont que ce projet pourrait être inclus dans le programme «Activités spatiales de la Russie» pour une période de 10 ans, dont l’adoption est prévue en 2020.
«C’est ce que nous sommes en train de faire. […] Roscosmos nous assigne pour tâche d’élaborer un tel programme», a indiqué M.Khmel.
Et de préciser que ce programme pourrait être adopté au début de l'année prochaine, voire même cette année.
Mission conjointe russo-américaine Venera-D
Selon le spécialiste, la sonde Venera-D, mission à destination de Vénus que développe la Russie et à laquelle participe la NASA, devrait en faire partie, et les travaux sur d’autres stations débuteraient dans le cadre de ce même programme. L’ingénieur n’a pas exclu non plus l’envoi de rovers (astromobiles) Venerokhods.
Selon la conception de l’équipe de travail dédiée au projet, la mission spatiale conjointe russo-américaine Venera-D mènera une étude approfondie de l'atmosphère de Vénus, de sa surface, de sa structure interne et du plasma environnant.
Le lancement de cette mission vers Vénus est prévu pour la période du 25 décembre 2027 au 16 janvier 2028, mais l’Académie des sciences de Russie propose de le repousser à 2029.