Le plan de paix américain pour le Proche-Orient ne «passera pas», a soutenu le Président palestinien, Mahmoud Abbas, à Ramallah au terme d'une réunion des factions palestiniennes, incluant le Hamas.
«Jérusalem n’est pas à vendre, et votre complot ne passera pas», a-t-il lancé. Nous ne permettrons pas de négliger les droits historiques du peuple palestinien.»
Selon lui, les Palestiniens vont jeter ce plan dans «la poubelle de l’histoire», alors qu’il viendra l’heure où Washington sera obligé de reconnaître l’État palestinien et ses frontières de 1967.
La Palestine est prête à négocier, non avec les États-Unis, mais sous l’égide du quartet Russie, États-Unis, Onu et UE.
Plan annoncé par Trump
Le Président américain a présenté mardi 28 janvier son plan pour le Proche-Orient qui prévoit notamment l'institution d'un État palestinien et le maintien du statut de Jérusalem en tant que capitale indivisible d'Israël. Pour Donald Trump, le projet doit permettre de faire un «pas de géant» en direction de la paix entre Israéliens et Palestiniens.
D’après ses propositions, la capitale du futur État palestinien sera située à Jérusalem-Est, où les USA «ouvriront avec fierté» leur ambassade.