«Il y a 75 ans, il [Auschwitz] a été libéré par l'armée américaine», a écrit dans un tweet le magazine allemand Spiegel le 23 janvier.
Certains lecteurs allemands ont tout de suite remarqué la faute et l’ont commenté, capture d’écran à l’appui. «Quand un média allemand de premier plan prouve involontairement que nous avons besoin de beaucoup plus, et non pas moins, de leçons d'histoire», a écrit l’un d’eux.
"Damals. Als die Amerikaner #Auschwitz befreiten." @derspiegel
— Holger Michel (@Holger_Michel) January 26, 2020
Oder: wenn dir ein deutsches Leitmedium ungewollt beweist, dass wir viel mehr statt weniger Geschichtsunterricht brauchen. pic.twitter.com/6XhZV18Hsr
L’hebdomadaire le plus lu d’Allemagne a rapidement présenté ses excuses, qualifiant cette erreur d’«extrêmement embarrassante» et jugeant que la capture d'écran qui circule sur les réseaux sociaux était une «punition juste».
Uns ist in der Snapchat-Ausgabe von Donnerstagabend dieser extrem peinliche Fehler passiert, für den wir uns nur entschuldigen können. Wir haben ihn Freitag Vormittag korrigiert. Dass nun der Screenshot von Donnerstag kursiert, nehmen wir als gerechte Strafe an. pic.twitter.com/jtoZTogwWc
— DER SPIEGEL (@derspiegel) January 26, 2020
Le texte réaffirme désormais que le célèbre camp de concentration a été libéré par l’Armée rouge.
Am 27. Januar 1945 befreite die Rote Armee die Gefangenen des Konzentrationslager Auschwitz-Birkenau.
— DER SPIEGEL (@derspiegel) January 27, 2019
Seit 1996 gedenkt Deutschland am 27. Januar offiziell der Opfer des Nationalsozialismus. #KeinVergessen pic.twitter.com/PVok66pqx4
Les prisonniers du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau en Pologne ont été libérés le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques. Entre 1941 et 1945, près de 1,4 million de personnes y ont été massacrés.
Macron rend hommage au rôle de l’URSS
Prononçant un discours au mémorial de la Shoah à Paris à l’occasion du 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz, Emmanuel Macron a évoqué le rôle des troupes soviétiques. «Lorsque le 27 janvier 1945 les soldats de la brave Armée rouge découvrirent une plaine de Pologne battue par les vents, hérissée de barrages de barbelés d’où s’échappaient des râles d’agonie de 7.000 spectres, ces soldats… ne savaient pas encore qu’ils venaient de pénétrer avec la plus grande force dans ce qui était le plus grand charnier de l’Histoire, qu’ils marchaient sur les cendres d’un million cent mille morts», a-t-il indiqué.