Au cours de la prochaine édition des «jeux armés internationaux», du 23 août au 5 septembre, 6.000 militaires sont attendus, a indiqué le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au cours d'une conférence de presse retransmise sur le site internet du ministère.
Ce concours comporte une dizaine de défis liés aux multiples spécialités militaires : saut en parachute, déblayage au bulldozer, démontage et remontage d'armes.
Biathlon en char d'assaut
L'une des épreuves les plus populaires, le biathlon en char d'assaut, est une course entrecoupée de tirs de précision au canon.
«Pour rendre ces duels encore plus spectaculaires, nous avons augmenté la difficulté des parcours et les critères de notation», a ajouté Sergueï Choïgou.
Inaugurés en 2015, ces jeux réunissent surtout des pays d'ex-URSS, d'anciens régimes communistes (Chine, Vietnam, Angola) ou Etats proches de Moscou (Iran, Inde). Plus de 20.000 militaires, en provenance de 40 pays, y ont déjà participé, selon le ministère russe de la Défense.
La place des pays de l’Otan
L'année dernière, des militaires grecs, dont le pays appartient à l'Otan, avaient pris part à la compétition. Ils avaient décroché la 30e place, sur 39 Etats concurrents.
Des observateurs dépêchés de France, des Etats-Unis, de Turquie et de Slovaquie, tous membres de l'Otan, avaient assisté aux épreuves.
Créée sous l'égide de Washington pendant la Guerre froide, l'Alliance atlantique est régulièrement critiquée par le Kremlin, qui lui reproche d'avoir continué à s'agrandir en Europe après la chute de l'URSS fin 1991, malgré les promesses américaines.