Les troupes gouvernementales syriennes ont dû quitter des positions dans la partie sud-est de la zone de désescalade d’Idlib à cause de six attaques terroristes perpétrées le 22 janvier par environ 600 radicaux, a rapporté le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie.
La plus importante des offensives du Parti islamique du Turkestan* et d’Hayat Tahrir al-Cham* a eu lieu dans la soirée du 22 janvier, environ 450 terroristes y participant.
En ayant recours à trois chars, trois véhicules blindés et 54 camionnettes ainsi que quatre véhicules piégés, ils ont attaqué l’armée syrienne sur deux axes.
«Les troupes gouvernementales syriennes ont éliminé jusqu’à 50 radicaux et en ont blessé jusqu’à 90 autres. [La partie syrienne] a perdu au moins 40 personnes et compte 80 blessés», indique le Centre russe.
L’armée quitte quelques positions
Des positions syriennes dans le sud-est de la zone de désescalade ont été abandonnées en raison d'une autre attaque, à l’issue de laquelle deux localités (Samka et Hwain al Chaaf) sont passées sous le contrôle des terroristes. Ceux-ci ont également mené cinq autres attaques le 22 janvier, dont l’une, qui visait les positions défendant la ville d’Alep, a été repoussée par les troupes syriennes.
Depuis le cessez-le-feu mis en place le 12 janvier dans la zone de désescalade d’Idlib, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes a enregistré plus de 400 violations de ce dernier.
*Organisation terroriste interdite en Russie