Au 48e jour de mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT énergie a durci le ton. L’organisation syndicale a revendiqué mardi 21 janvier une coupure d’électricité géante dans le Val-de-Marne. Au total, onze communes, dont Orly, Rungis, Fresnes, Thiais, Wissous et Antony, ont été touchées.
Un mode d’action qui a particulièrement irrité Julien Denormandie, ministre LREM chargé de la Ville et du Logement. Sur le plateau de BFMTV, il a dénoncé un acte «scandaleux et irresponsable.»
«Vous imaginez non seulement le désagrément, mais parfois la mise en danger des personnes, quand vous êtes dans un ascenseur et que tout d’un coup le courant s’arrête, quand vous êtes sous assistance respiratoire et que chez vous, vous avez besoin des machines à oxygène, et que le courant s’arrête», a fustigé le ministre.
Interrogé par RMC, le syndicaliste Franck Jouanno, représentant de la CGT Énergie du Val-de-Marne, a relativisé l’action en justifiant que ce n’était «pas la fin du monde».
Dans un communiqué, la direction confédérale de la CGT s’est quant à elle désolidarisée de cet acte, se disant notamment attachée «à un débat démocratique dans lequel chaque organisation syndicale a le droit de défendre ses positions».
Cette caricature n’engage que la responsabilité du dessinateur.