Au moins six églises de Bordeaux profanées par des graffitis d’injures – photos

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Des inscriptions faisant référence à la pédophilie et au pape ont été découvertes dimanche 19 janvier sur les murs d’au moins six églises de la région de Bordeaux. Les graffitis seront rapidement effacés et une plainte a été déposée pour retrouver les auteurs.

Quelques jours après le retour dans l’actualité de l’affaire Preynat, ancien prêtre accusé de pédophilie, des inscriptions sous forme de graffitis ont recouvert les murs de cinq églises et d’une basilique aux alentours de Bordeaux. Elles ont été découvertes le matin du dimanche 19 janvier, l’information a été révélée par 20 minutes.

Les bâtiments concernés sont les églises Notre-Dame, Saint-Paul, Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Eloi ainsi que la basilique Saint-Seurin. L’église Notre-Dame à Talence a également été dégradée. Le maire de Bordeaux, Nicolas Florian, affirme «condamner ces actes avec la plus grande fermeté» et a indiqué qu’une plainte avait été déposée. Son homologue à Talence, Emmanuel Sallaberry, a également évoqué un dépôt de plainte. Les inscriptions seront rapidement effacées.

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Le Père Samuel Volta, vicaire du diocèse de Bordeaux, s’est exprimé au nom de la communauté catholique «meurtrie par ces comportements qui sont à l'opposé de la paix que nous recherchons pour notre ville».

Les auteurs de ces actes de dégradations n’ont, pour l’heure, pas encore été retrouvés. Plusieurs de ces inscriptions portaient sur les scandales de pédophilie au sein de l’Église catholique, ou faisaient référence à l’actualité récente, que ce soit le procès de l’ex-père Preynat ou des manifestations anti-PMA qui se tenaient dimanche 19 janvier à Paris.

L’affaire Preynat

Bernard Preynat, ancien curé à Sainte-Foy-lès-Lyon, dans la métropole de Lyon, est accusé d’avoir abusé sexuellement de plusieurs dizaines d’enfants entre 1971 et 1991. Il y avait mis en place une structure de 400 scouts, indépendante des scouts de France, qu’il dirigeait seul. Le silence de l’Église, mais aussi des parents, lui avait permis de continuer ses agissements en toute impunité. Vendredi 17 janvier, le tribunal correctionnel de Lyon a requis huit ans de prison ferme pour le prévenu. Le jugement final sera rendu le 16 mars.

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