Vera Ermakova, théâtre à la russe

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Comment tu t’appelles? - Sputnik Afrique
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C’est une jeune femme à l’avenir plein de promesses qui s’exprime aujourd’hui, au micro de «Comment tu t’appelles?» Actrice, metteur en scène et professeur, Vera Ermakova possède tous les atouts pour s’imposer comme une figure du théâtre à la russe en France.

C’est d’abord dans le cadre de ses études au Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique de Saratov, en Russie, que Vera Ermakova découvre la scène théâtrale française. Au théâtre du Volcan du Havre, elle joue et étudie le théâtre, accompagnée de ses camarades de promotion. C’est avec eux qu’elle reviendra après avoir obtenu son diplôme, invités par le Radeau au Mans. Les comédiens évoluent ensemble au point de former une troupe, celle de Novia Drama.

En 2006, elle s’installe à Paris avec Anton Kouznetsov et crée avec lui la Cie du Théâtre Dom. À deux, ils interviennent dans les écoles de théâtre, à Bobigny et à Chelles. En 2008, elle travaille avec Stéphanie Loïk comme assistante à la mise en scène, notamment pour «La Supplication» d’Alexievitch et «Les Sacrifiées» de Laurent Gaudé. Elle ne laisse pas de côté sa passion première et monte sur les planches dans la trilogie «La Fin de l’homme rouge».

Celle qui depuis sa plus tendre enfance est plongée dans l’univers du théâtre, raconte pour Radio Sputnik son parcours, son amour du 6e art et parle de ses multiples casquettes. Comment a-t-elle fait ses premiers pas dans l’enseignement? Comment s’est-elle exercée à la mise en scène? Que signifie pour elle être «comédien» ou, mot qu’elle préfère, «acteur»? Autant de questions auxquelles la jeune femme répond, pour le plus grand plaisir des auditeurs.

«Quand on est invités par le théâtre le Radeau, au Mans, avec ma promotion de Saratov, […] on s’aperçoit que l’on est pas que comédiens, parce qu’on participe à la création des décors, à la gestion des repas... Là, on a un autre aspect d’une “troupe”, plutôt à la française, c’est peut-être à ce moment-là que l’on comprend ce que notre maître Anton nous dit depuis le début des études: on ne peut pas être juste comédien.»
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