Les boîtes noires du Boeing abattu en Iran seraient envoyées en Ukraine

© REUTERS / IRIB via WANA / HandoutUne boîte noire du Boeing ukrainien abattu en Iran
Une boîte noire du Boeing ukrainien abattu en Iran - Sputnik Afrique
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L’Organisation iranienne de l’aviation civile enverra en Ukraine les deux enregistreurs de vol du Boeing ukrainien abattu non loin de Téhéran, mais si les spécialistes de Kiev n’arrivent pas à décrypter les données, les boîtes noires seront envoyées en France, relate l’agence de presse iranienne Tasnim.

Les boîtes noires du Boeing d’Ukraine International Airlines abattu en Iran par un missile le 8 janvier seront remises à Kiev, a annoncé samedi 18 janvier le directeur du bureau d’enquête sur les accidents de l’Organisation iranienne de l’aviation civile, Hassan Rezaeifar, cité par l’agence de presse Tasnim.

«Nous avons souvent organisé des rencontres avec une équipe d’experts ukrainiens. Les boîtes noires seront envoyés en Ukraine à la demande de ce pays», a indiqué M.Rezaeifar.

Selon lui, si les spécialistes de Kiev n’arrivent pas à décrypter les données des boîtes noires, elles seront envoyées en France.

Lieu du crash du Boeing 737-800 en Iran - Sputnik Afrique
Boeing abattu en Iran: des images de l’enquête rendues publiques par l’Ukraine
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vadim Pristayko, avait déclaré le 17 janvier que son homologue iranien Mohammad Javad Zarif lui avait promis de remettre les boîtes noires à Kiev dès que le groupe d’enquête international y aurait accès.

Crash d’un Boeing ukrainien en Iran

Un Boeing 737-800 d’Ukraine International Airlines (UIA) s’est écrasé non loin de Téhéran le 8 janvier, peu après son décollage à destination de Kiev. Les 176 personnes qui se trouvaient à bord, dont 167 passagers et neuf membres d’équipage, ont été tuées dans le crash.

Le 11 janvier, les Gardiens de la révolution islamique (GRI) ont déclaré que le Boeing avait été abattu par erreur. Selon l’armée, l’avion a été pris pour un missile de croisière s’approchant d’un site militaire iranien alors que Téhéran s’attendait à une attaque de missiles des États-Unis. Le commandant du corps des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, a présenté ses excuses et le commandant de la branche aérospatiale de l’armée iranienne, Amir Ali Hajizadeh, a dit qu’il voudrait «être mort plutôt que d'assister à un tel incident».

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