Le Salon de l’auto à Bruxelles a été perturbé ce samedi 18 janvier par des militants d’Extinction Rebellion. Plusieurs centaines de membres de ce mouvement social écologiste international ont fait irruption dans les salles du Salon et sont parvenus en haut de l’entrée principale pour remplacer la publicité automobile par la bannière «Stop CO2 émissions».
Our #SalonofLies action starts now!
— Extinction Rebellion Belgium (@XR_Belgium) 18 janvier 2020
Join us at the #Autosalon2020 to protest the #ClimateCrisis and #EcologicalCrisis. 🌍🔥⌛https://t.co/4nxpcitR2N pic.twitter.com/NUeThnaNYl
En outre, plusieurs militants se sont enchaînés au volant des voitures exposées dans les palais de Brussels Expo, tandis que d’autres ont tagué des véhicules et les ont aspergé de faux sang.
We got our hands on @Peugeot's latest release, the #ClimateCrisis #EcologicalCrisis #AutoSalon2020 #SalonofLies pic.twitter.com/jRQST9D3Z5
— Extinction Rebellion Belgium (@XR_Belgium) 18 janvier 2020
Ils ont également organisé un die-in.
Rebels are now at the Volvo booth staging a die-in! #Autosalon2020 #SalonofLies pic.twitter.com/c5ndvgFqW6
— Extinction Rebellion Belgium (@XR_Belgium) 18 janvier 2020
Le but de l’action est de protester contre l’image flatteuse que l’industrie automobile se fait.
«L’industrie automobile nous ment»
En effet, le secteur automobile a déjà menti à plusieurs reprises au sujet de l’impact écologique de ses produits, par exemple dans l’affaire du «dieselgate».
De fausses amendes ont par ailleurs été placées sur les pare-brise de voitures pour dénoncer les mensonges de l’industrie automobile.
We've officially snuck in. #SalonOfLies pic.twitter.com/ct35IBwKMj
— Extinction Rebellion Belgium (@XR_Belgium) 18 janvier 2020
En outre, des notes sur le tableau de bord indiquaient: «L’industrie automobile nous ment».
We just got a new electric car at Tesla. 🚘
— Extinction Rebellion Belgium (@XR_Belgium) 18 janvier 2020
The car industry needs to tell #TellTheTruth at #AutoSalon2020 pic.twitter.com/1RUVyQpEnf
Les policiers ont dû intervenir et ont mené environ 185 arrestations administratives, a déclaré Ilse Van de Keere, la porte-parole de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles, citée par BX1.