Les États-Unis peuvent imposer des sanctions à l'Irak en cas d'acquisition de systèmes de missiles antiaériens russes S-400. Cette annonce a été faite le 14 janvier par Joey Hood, le principal secrétaire adjoint du Bureau du Proche-Orient au sein du département d'État lors d’une interview à Washington avec un média russe.
«Quant au S-400, oui, l'achat pourrait entraîner des sanctions. Nous conseillons donc à nos partenaires de ne pas effectuer des achats pareils», a-t-il déclaré.
Auparavant, le Wall Street Journal avait annoncé que l’Irak pourrait acheter des systèmes S-400 à la Russie. Karim Alawi, membre de la commission de sécurité et de défense au Parlement irakien, avait expliqué au média que trois mois auparavant, une délégation irakienne s’était rendue en Russie et avait tenu une série de consultations. Cependant, les pourparlers avaient été suspendus suite à la crise politique en Irak et à la démission du Premier ministre Adel Abdel-Mehdi.
La reprise des négociations sur les S-300
Après les frappes américaines, les autorités irakiennes ont annoncé le 9 janvier avoir repris les négociations avec la Russie sur l’achat de systèmes sol-air S-300. Ce type de système de défense antiaérienne est en service dans les armées des pays voisins de l’Irak, en Syrie et en Iran.
Quant à un autre pays limitrophe, la Turquie, elle dispose de systèmes antiaériens russes dernier cri, les S-400. Un achat qui lui a valu son exclusion du programme F-35 par les États-Unis.