Carlos Ghosn, ancien dirigeant de l’alliance Renault-Nissan, a affirmé vouloir défendre ses droits à la retraite, assurant ne pas avoir démissionné de ses fonctions à la tête du constructeur français. En cas de démission, le magnat ne pourrait pas prétendre à la retraite, selon la loi française.
«Je fais valoir mes droits à la retraite en France, ce qui a été accepté. Je ne parle pas de forfaiture, je parle de droits et [...] de récupérer des droits légitimes d’une personne qui a travaillé pour l’entreprise pendant plus de vingt ans», a déclaré sur Europe 1 l’homme d’affaires.
Selon Carlos Ghosn, le jour de son départ de l'entreprise, il ne pouvait pas la laisser «avec une gouvernance chaotique», mais il ne s’agissait «pas d’une éviction».
Sa retraite-chapeau
La retraite-chapeau de Carlos Ghosn s’élève à 774.774 euros par an, pour une «pension brute annuelle de retraite au titre du régime supplémentaire de retraite à prestation définie», selon Le Parisien qui cite le document de référence de Renault. Mais Renault ne veut rien entendre. Pour l’entreprise, Carlos Ghosn a démissionné. Et selon la loi, il ne peut pas exiger une retraite-chapeau.