Un opérateur de l’agence vidéo Ruptly a été tué en Irak

© AP Photo / Jose Luis MaganaEn Irak
En Irak - Sputnik Afrique
S'abonner
Un opérateur de l’agence vidéo Ruptly, qui couvrait notamment les protestations anti-gouvernementales, a été tué dans la ville irakienne de Bassora alors qu'il réalisait un reportage pour un média local.

Un opérateur de l’agence vidéo Ruptly a été tué en Irak, a annoncé ce samedi 11 janvier la rédactrice en chef de Sputnik et de la chaîne RT, Margarita Simonian.

Elle a publié un tweet précisant que le journaliste, Saafa Ghali, qui «réalisait des reportages pour [l']agence vidéo Ruptly», avait été tué par «des inconnus armés».

Saafa Ghali a été tué le 10 janvier dans la ville irakienne de Bassora. Il tournait divers reportages dans la région, notamment sur les protestations anti-gouvernementales. L’opérateur en a réalisé une trentaine pour Ruptly. Il travaillait en outre à la télévision locale.

Tué à l'issue d'une manifestation

À l’heure actuelle, Rutply essaie de savoir en quoi elle pourrait aider la famille du journaliste.

Selon certaines informations, Saafa Ghali a été tué après avoir filmé une manifestation dont les participants s’indignaient que l’Irak ait été transformé en aire de confrontation militaire entre les États-Unis et l’Iran. Le journaliste tournait alors un reportage pour un média local.

«Ce qui s'est passé était une tentative d'effrayer les gens, mais tout le monde à Bassora est venu pleurer la mort d'Ahmed et son collègue Safaa», a déclaré un Irakien à l'AFP, avant de constater que «c'était une tentative de faire taire les gens».

Irak - Sputnik Afrique
Pris entre deux feux, les Irakiens disent «non à l’Amérique! Non à l’Iran!»
Des centaines d'Irakiens lui ont rendu hommage ce samedi, ainsi qu'à un autre journaliste tué le 10 janvier par les rafales de balles qui ont ciblé leur voiture.

Safaa Ghali et Ahmed Abdessamad, correspondant de la chaîne d'information Dejla, ont été «assassinés» près d'un poste de police «par des hommes armés» qui ont ouvert le feu sur leur voiture, a indiqué, cité par l’AFP, l'Observatoire irakien des libertés journalistiques (JFO).

Le peuple irakien lutte depuis plusieurs mois pour ses droits élémentaires, mais le conflit entre Téhéran et Washington a entièrement éclipsé ses revendications. Le 10 janvier, des milliers d’Irakiens sont descendus dans les rues pour manifester leur mécontentement et protester contre l’ingérence tant iranienne qu'américaine.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала