«Avec les frappes que nous avons menées contre les Brigades du Hezbollah fin décembre et ensuite notre opération contre Soleimani, je pense que nous avons rétabli un certain niveau de dissuasion avec eux», a déclaré à la presse le ministre américain de la Défense. «Mais nous verrons. L'avenir le dira.»
Les États-Unis s'attendent à ce que les milices chiites irakiennes continuent à mener des opérations contre les forces américaines en Irak, «qu'elles soient dirigées directement ou non par l'Iran», a-t-il poursuivi.
Il faudra alors «réagir fermement pour nous assurer que nous maintenons ce niveau de dissuasion à un niveau élevé», a conclu M. Esper.
Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, est apparu plus réservé sur l'effet dissuasif de l'élimination du général Soleimani.
L'Iran a tiré 16 missiles balistiques depuis trois sites, dont 11 ont touché la base aérienne de Aïn al-Assad (ouest), un celle d'Erbil (nord) et quatre n'ont pas fonctionné, a indiqué le général Milley.
«Je pense qu'ils étaient destinés à causer des dommages structurels, à détruire des véhicules, de l'équipement et des avions, et à tuer», a-t-il déclaré. Le fait qu'il n'y a pas eu de victime «a plus à voir avec les techniques défensives que nos forces ont utilisées qu'avec l'intention» de l'Iran.