Mercredi 8 janvier, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a lancé le chantier de la réforme constitutionnelle, concrétisant ainsi l’une de ses plus importantes promesses électorales. Dans sa lettre de mission adressée au Comité d’experts chargé de proposer une révision constitutionnelle et relayée par l’Algérie Presse Service (APS), le chef de l’État a demandé à ce que soit abrogé l’article empêchant les Algériens binationaux d’accéder aux hautes fonctions de l’État, réservées jusque-là aux citoyens bénéficiant de la nationalité algérienne exclusive.
«Aussi importera-t-il de revoir les dispositions constitutionnelles qui limitent l’accès des résidents nationaux à l’étranger à certaines hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques», affirme-t-il.
Les limitations de la Constitution actuelle
En 2017, le Parlement algérien a adopté une loi dans le cadre de l’article 63 de l’actuelle Constitution définissant 15 fonctions, en plus de celle de Président de la République, interdites aux binationaux.