Le président du parlement irakien «condamne une violation iranienne de la souveraineté irakienne»

© REUTERS / ESSAM AL-SUDANIDes étudiants universitaires assistent à une manifestation contre les interventions des États-Unis et de l'Iran, à Bassora
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Après que l’Iran a tiré des missiles sur deux bases américaines sur le sol irakien, dans la nuit du 7 au 8 janvier, le président du parlement irakien a condamné «une violation iranienne de la souveraineté irakienne», alors que le chef d’État irakien a dénoncé les frappes de l’Iran, refusant que l’Irak se «transforme en champ de bataille».

En réaction aux tirs de missiles iraniens contre des bases américaines en Irak, qui ont eu lieu dans la nuit du 7 au 8 janvier, le président du parlement irakien a condamné «une violation iranienne de la souveraineté irakienne».

«Nous condamnons la violation iranienne de la souveraineté irakienne aujourd'hui à l'aube, nous confirmons notre refus absolu que les parties en conflit utilise l'arène irakienne pour régler leurs comptes», indique dans un communiqué Mohammed al-Halboussi, ancien gouverneur de la province sunnite d'Al-Anbar, où la base aérienne Al-Asad a été frappée dans la nuit par 17 missiles iraniens, selon l'armée irakienne, indique l'AFP.

Dénonçant les frappes de l’Iran, le Président irakien, Barham Salih, refuse que l’Irak se «transforme en champ de bataille pour des parties en conflit».

Des bases US attaquées par l'Iran

Deux bases abritant des militaires américains situées en Irak ont été visées par plus de 12 missiles balistiques lancés depuis l’Iran, selon le Pentagone, tandis que l'armée irakienne a fait état de 22 missiles tombés sur les deux bases.

Selon la télévision publique iranienne, 15 missiles ont été tirés et aucun d’eux n’a été intercepté, provoquant la mort d’au moins 80 personnes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a qualifié les frappes de mesure d'autodéfense, tout en précisant que Téhéran ne cherchait pas une «escalade ou une guerre».

Les attaques ont été menées suite au meurtre du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution, survenu près de l’aéroport de Bagdad, lors d’une frappe aérienne réalisée sur ordre du Président Trump.

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