En promettant de faire une déclaration dans la matinée du 8 janvier quant aux tirs de missiles iraniens effectués dans la nuit contre deux bases américaines en Irak, Donald Trump a assuré que tout allait «bien».
All is well! Missiles launched from Iran at two military bases located in Iraq. Assessment of casualties & damages taking place now. So far, so good! We have the most powerful and well equipped military anywhere in the world, by far! I will be making a statement tomorrow morning.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 8, 2020
«Tout va bien! [...] L'évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu'ici, tout va bien. Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. Je ferai une déclaration demain matin», a écrit le chef de l'État américain sur Twitter.
Des bases US attaquées par l'Irak
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, deux bases abritant des militaires américains en Irak ont été visées par des missiles, attaques que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé les frappes, précisant que 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition. Ces frappes auraient coûté la vie à au moins 80 personnes, selon la télévision iranienne. D'après la télévision publique iranienne, 15 missiles ont été tirés et aucun d'eux n'a été intercepté.
Tensions accrues entre Téhéran et Washington
Fin décembre, les Américains ont frappé des cibles du mouvement chiite irakien Kataeb Hezbollah en Syrie et en Irak, annonçant riposter à l’attaque d’une base près de la ville de Kirkouk.
Cette attaque ayant fait 25 morts, des partisans du mouvement ont essayé le 31 décembre de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, les Américains ont mené une opération spéciale près de l’aéroport de Bagdad qui a débouché sur le meurtre d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Hachd al-Chaabi, et du général iranien Qassem Soleimani commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution.
Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté. Quant à Téhéran, il a promis de riposter.