En intervenant avant le rassemblement devant rendre hommage au général Qassem Soleimani tué dans un raid américain, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a qualifié cet acte de «crime».
Il a déclaré que cet événement constituait une «date séparant deux phases pour la région»:
«C’est le début d’une nouvelle phase et d’une nouvelle histoire non seulement pour l’Iran ou l’Irak mais pour toute la région.»
Le rassemblement se déroule dans les banlieues de Beyrouth contrôlées par le mouvement chiite.
Sayyed Hassan Nasrallah a par ailleurs fait remarquer que la résistance irakienne ne laisserait pas le moindre soldat américain rester sur le territoire du pays.
Le Hezbollah libanais a également appelé l'Irak à se libérer de l'«occupation» américaine.
Mort du général Soleimani
Le général Qassem Soleimani, chef de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution, a été tué sur ordre de Donald Trump dans une frappe aérienne américaine le 3 janvier, près de l'aéroport de Bagdad.
Avec le général Soleimani ont trouvé la mort quatre autres officiers des Pasdaran iraniens et plusieurs hauts responsables des Unités de mobilisation populaire, coalition paramilitaire de milices en majorité chiites en Irak (Hachd Al-Chaabi).
Washington a affirmé que le général iranien avait été impliqué dans les attaques contre les bases de la coalition en Irak et l'ambassade américaine à Bagdad.