Tandis que Soleimani, «terroriste numéro un» pour Donald Trump, projetait de lancer des attaques «imminentes et sinistres contre des diplomates et du personnel militaire américains», le Président des États-Unis a mis en garde les «terroristes» qui souhaitent s'en prendre à ses concitoyens.
«Nous l'avons [Soleimani, ndlr] attrapé sur le fait et l'avons éliminé», a-t-il déclaré aux journalistes dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, ajoutant que les États-Unis avaient déterminé des cibles et étaient prêts à entreprendre les actions nécessaires si l’Iran menaçait leurs citoyens.
Le Président Donald Trump a affirmé avoir agi pour «arrêter» une guerre, pas pour en commencer une. Il n’a pas non plus aspiré à un «changement de régime» en éliminant le général iranien Qassem Soleimani, a-t-il assuré. «J'ai un profond respect pour le peuple iranien», a-t-il en outre ajouté.
«Démarche imprudente»
Plus tôt dans la journée, le Président Trump a déclaré que Qassem Soleimani était «responsable de la mort de millions de personnes» et il «aurait dû être éliminé il y a plusieurs années». La Défense russe a de son côté fustigé la «démarche imprudente» américaine qui pourrait provoquer «une brusque dégradation de la situation politique et militaire au Moyen-Orient».
Le Pentagone a confirmé le 2 janvier avoir tué le général iranien dans une frappe aérienne à Bagdad. Le ministre iranien des Affaires étrangères a estimé que l’assassinat de Soleimani était un acte de «terrorisme international» et a mis en valeur que «toutes les conséquences pèseront sur les États-Unis».