Plusieurs fonctionnaires ont été blessés lors d’une nuit de violences urbaines à Strasbourg, ce 1er janvier. Selon une source policière citée par l'AFP, les blessures ne sont néanmoins pas graves. La ville a été en outre le théâtre de plus d'incendies de voitures qu’en 2018.
La police n'a pas souhaité préciser le nombre de véhicules incendiés.
«La nuit a été très chargée», a résumé cette source, faisant état de «plusieurs fonctionnaires blessés» tout en soulignant que ces blessures n'étaient pas spécialement graves.
🔴🇫🇷le ko ...Images d'emeute à Strasbourg en cette nuit de #NouvelAn2020 pic.twitter.com/erIbnplCTL
— Francis ✝️🔯🇫🇷🇮🇱🇺🇸🇧🇷🇮🇹 (@Francis36961488) January 1, 2020
Strasbourg. Les racailles mettent la ville à feu et à sang. pic.twitter.com/hY3LJybFz2
— Tête de nœud 🇫🇷 (@noeud) January 1, 2020
#NouvelAn2020 La ville de #Strasbourg en feu. La racaille, qui ne respecte rien ni personne, a foutu le feu à des dizaines de voitures, lance des mortiers et caillasse les pompiers, les empêchant de faire leur travail. Anarchie la plus totale pic.twitter.com/idhf8IS5PV
— Napoléon (@tprincedelamour) January 1, 2020
Des violences urbaines s'étaient déjà produites dans plusieurs quartiers de Strasbourg le week-end dernier puis dans la nuit de lundi à mardi. Des voitures et des poubelles avaient été incendiées. Pompiers et policiers avaient été visés par des tirs d'artifices.
«On a assisté à une montée des incendies de véhicules depuis Halloween et depuis deux week-ends le phénomène s'est accéléré, avec également l'usage de mortiers, des engins qui peuvent blesser très grièvement des policiers ou des pompiers», avait souligné mardi soir la directrice départementale de la sécurité publique du Bas-Rhin, Annie Brégal, faisant état de «groupuscules d'individus souvent cagoulés», composés de mineurs ou jeunes majeurs.
Le maire de Strasbourg, Roland Ries, avait quant à lui lancé lundi sur les réseaux sociaux un appel «au calme et au respect d'autrui».