«Le gouvernement, la nation iranienne et moi condamnons avec force la malveillance des États-Unis», a-t-il dit sur son compte Twitter, réagissant pour la première fois aux raids contre des bases des Brigades du Hezbollah dans l'ouest de l'Irak, à la frontière syrienne.
Donald Trump a menacé de faire payer le «prix fort» à Téhéran après l'attaque de l'ambassade des États-Unis à Bagdad par des milliers de manifestants en réponse aux raids.
En réponse à cette affirmation, l'ayatollah Khamenei a affirmé: «ce type a tweeté que (les États-Unis) considèrent l'Iran comme responsable des évènements à Bagdad et qu'ils répondront à l'Iran».
Raid américain
Cinq bases du groupe chiite irakien Kataeb Hezbollah, trois en Irak et deux en Syrie, ont été frappées par l’aviation américaine, a annoncé le 29 décembre le Pentagone dans un communiqué.
Washington ripostait ainsi aux «attaques répétées» de ce mouvement contre les bases irakiennes qui accueillent des forces de l'opération Inherent Resolve.
Peu après ces attaques, quatre roquettes sont tombées dimanche 29 décembre au soir près d'une base abritant des soldats américains non loin de Bagdad.