Après que l’ambassade américaine à Bagdad a été attaquée ce 31 décembre par des manifestants, les États-Unis ont dépêché des renforts militaires dans ce pays.
«Nous avons pris des mesures de protection appropriées pour assurer la sécurité des ressortissants, militaires et diplomates américains dans le pays, et pour assurer notre droit à l'autodéfense. Nous envoyons des forces supplémentaires pour soutenir notre personnel à l'ambassade», est-il indiqué dans un communiqué du ministre américain de la Défense Mark Esper cité par l’AFP.
Tel serait le nombre demandé par le département d’État que, est-il indiqué, les forces de sécurité irakiennes ont approuvé.
En outre, deux hélicoptères Apache surveillent la zone depuis les airs.
Les frappes des États-Unis contre des bases en Irak et en Syrie
Lundi 30 décembre, les États-Unis ont réalisé des frappes contre cinq bases de la milice chiite irakienne Kataeb Hezbollah.
Le Président de l’Irak a condamné cette attaque américaine en soulignant la nécessité de respecter la souveraineté du pays.
Le Pentagone a affirmé que les frappes avaient été réalisées pour riposter aux «attaques répétées» de ce mouvement contre les bases irakiennes qui accueillent des forces de l'opération Inherent Resolve.
Des manifestations devant l’ambassade
Protestant contre les frappes aériennes des États-Unis contre des positions du groupe armé chiite irakien Kataeb Hezbollah en Irak et en Syrie, qui ont fait 25 morts, des manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad ce mardi 31 décembre. Toutefois, ils n’ont pas réussi à pénétrer dans la représentation diplomatique en elle-même.