Un groupe de chercheurs des universités de Manchester, Oxford, Newcastle, Toronto, de l’University College London ainsi que de la Manchester University NHS Foundation Trust a révélé un lien entre un sommeil trop court ou trop long et la fibrose pulmonaire, indique une étude publiée le 26 décembre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Selon les chercheurs, la durée optimale de sommeil devrait être de sept heures. Toute autre option pourrait être dangereuse et nuire gravement à la santé, car un dysfonctionnement de l'horloge biologique augmente le risque de fibrose pulmonaire - la croissance du tissu conjonctif à la suite d'une inflammation. Environ 5.000 Britanniques meurent ainsi chaque année de ce fait.
Une série d'études menées par des médecins britanniques a démontré que la durée du sommeil affecte directement la santé pulmonaire. Ils ont indiqué que le risque d’être atteint de fibrose pulmonaire est deux fois plus élevé chez ceux qui dorment souvent quatre heures ou moins.
Un groupe à risque encore plus élevé
Un risque accru est également observé chez les personnes qui travaillent de nuit et chez ceux qui se couchent très tard, même en respectant la durée de sommeil moyenne nécessaire.