La base militaire irakienne de Taji où sont cantonnées des forces américaines a été visée dans la soirée du dimanche 29 décembre par quatre tirs de roquettes.
«Quatre roquettes Katioucha se sont abattues dans la soirée aux abords de l'immense base militaire irakienne de Taji, au nord de Bagdad, qui abrite des soldats américains, sans faire de victime», a indiqué un responsable des services de sécurité, cité par l’AFP.
Des frappes meurtrières
Plus tôt dans la journée, le Pentagone a annoncé dans un communiqué que cinq bases du groupe armé chiite irakien Kataeb Hezbollah -trois en Irak et deux en Syrie-, avaient été frappées par les forces américaines pour riposter ainsi aux «attaques répétées» de ce mouvement contre les bases irakiennes qui accueillent des forces de l'opération Inherent Resolve.
Par la suite, un représentant des milices chiites irakiennes Hachd al-Chaabi, auxquelles Kataeb Hezbollah est affilié, a déclaré à l’AFP que les frappes américaines avaient fait 15 morts et plusieurs blessés parmi les combattants.