Proposés par plusieurs entreprises, les tests ADN suscitent l’inquiétude du département de la Défense des États-Unis: dans un mémo relayé par Yahoo News, le Pentagone appelle les soldats américains à ne pas avoir recours à ce type de tests récréatifs.
«Transmettre des données génétiques sensibles à des parties extérieures génère des risques personnels aussi bien qu’opérationnels», avertit le document.
Le Pentagone souligne que les militaires ont pu être l’objet de publicités ciblées de la part d’entreprises collectant des données génétiques.
Toujours d’après le mémo en question, les tests ADN sont «particulièrement peu régulés» et risquent ainsi d’avoir des «conséquences involontaires pour les forces armées et leurs missions», mais également sur la «carrière des membres de ce service».
Tests interdits mais populaires en France
Dans l’Hexagone, les tests ADN ne sont pas autorisés, ce qui n’a pas empêché près de 100.000 Français d’y recourir, selon un sondage Geneanet réalisé en 2018. Dans le même temps, une récente étude a démontré que plus de 51% des Français souhaitaient le faire.
Or, Outre-Atlantique, les chiffres sont bien plus impressionnants: depuis 2013, 26 millions d’Américains ont acheté un kit ADN, selon le magazine du MIT (Massachusetts Institute of Technology).