Evo Morales, en exil depuis sa démission forcée le 10 novembre a expliqué à l’AFP ce qu’il considère comme étant les raisons du coup d’État perpétré dans son pays.
«Les pays industrialisés ne veulent pas être concurrencés. Nous avons commencé à remplacer les importations. Et je suis absolument convaincu que c’est un coup d’État pour le lithium… On sait que nous avons les réserves les plus importantes au monde, 16.000 km2 de lithium», a-t-il fait savoir.
Evo Morales en exil
Contraint à la démission le 10 novembre, après trois semaines de manifestations contre les résultats de la présidentielle et lâché par l’armée et la police, Evo Morales est d’abord parti pour le Mexique.
Le 12 décembre, il a trouvé asile en Argentine. La Présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Anez, a annoncé le 14 décembre l'émission imminente d'un mandat d'arrêt contre lui.
Mandat d’arrêt
Le 18 décembre, le parquet bolivien a émis un mandat d’arrêt contre lui dans le cadre d’une enquête ouverte pour sédition, terrorisme et financement du terrorisme.
L’acte, signé par les procureurs de La Paz, Jimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre «d'arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public».