Évoquant la santé fragile de Julian Assange, le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a demandé sa libération ce mardi 24 décembre.
«Nous sommes alarmés par l’état de santé actuel de Julian Assange, et demandons sa mise en liberté immédiate pour des raisons humanitaires», a-t-il souligné.
«Précédent dangereux»
M.Deloire a également ajouté que le fondateur de WikiLeaks était «ciblé par les États-Unis à cause de ses activités de journaliste», soit «un précédent dangereux» pour la liberté de la presse.
«Ce précédent pourrait être utilisé pour poursuivre en justice des journalistes et des éditeurs à l’avenir à cause de leur engagement dans les activités nécessaires pour le journalisme d’investigation dans l’intérêt public», a-t-il ajouté.
En outre, l’association dit être préoccupée par le fait que Julian Assange «n’avait pas suffisamment de possibilités pour se préparer» pour l’audience d’extradition qui se déroulera le 24 février 2020 à Londres.
Il pourrait «mourir en prison»
Le 12 décembre, Maria Zakharova a déclaré lors d’un point de presse qu’en dépit de la détérioration de la santé d’Assange les autorités britanniques «ignoraient ouvertement» ces faits.