L'ancien ministre de la Transition écologique a émis l’idée dans l'émission #HTAG sur la chaîne Public Sénat que les ministres qui se retrouvent sous le feu de la critique médiatique puissent profiter d'une «mise en retrait temporaire» et ainsi se concentrer sur leur défense.
«Il pourrait y avoir une réflexion aussi sur comment les ministres peuvent se défendre pour ne pas être écrasés par ce rouleau compresseur médiatique. […] Moi, j'aurais eu une mise en retrait de 10 jours, tout était sur la table et tout serait retombé, on serait revenu aux faits. [...] Un ministre, lorsqu'il est dans cette situation, ne peut pas exercer sa fonction de ministre réellement tout en se défendant.»
Difficile pour un ministre de se défendre face au «rouleau compresseur médiatique». Pour @FdeRugy la solution serait la possibilité d’un retrait temporaire de 10 jours : «en 10 jours tout était sur la table, on serait revenu aux faits» @HeleneRisser A voir dans #HTAG @Publicsenat pic.twitter.com/aNsc4BavhN
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Il a repris son propre exemple quand il était impliqué dans l'«affaire des homards» qui l'a contraint à démissionner de son poste. Selon ses estimations, 10 jours seraient suffisants, regrettant aujourd’hui ne pas s’être mis «en mode combat».
«Je crois qu’il aurait fallu se mettre dans un état d’esprit en mode combat, j’ai en face de moi des gens qui mènent une guerre.»
Face aux attaques «il aurait fallu se mettre en mode combat, j’avais en face de moi des gens qui menaient une guerre». Avec le recul, @FdeRugy regrette sa communication « si vous saviez le temps que j’ai perdu à répondre à @Mediapart » @HeleneRisser A voir dans #HTAG jeudi 23h pic.twitter.com/c2DCjBApSQ
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Il a tenu à souligner que l’objectif de Mediapart était de ne pas informer mais de détruire.
Affaire de Rugy
Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a présenté sa démission du gouvernement le 16 juillet après avoir été mis en cause par Mediapart pour ses dépenses datant de l’époque où il était président de l'Assemblée nationale.
François de Rugy a organisé au minimum une dizaine de dîners luxueux «aux frais de la République» entre 2017 et 2018, lorsque l’actuel ministre était président de l’Assemblée nationale, a affirmé alors Mediapart dans une enquête publiée le 10 juillet.