L'ancien astronaute de la NASA Gregory Harbaugh a commenté avec ironie la capacité de Starliner, nouvelle capsule de Boeing, à opérer des vols habités.
Ainsi, il est revenu sur les problèmes survenus sur Starliner lors de son lancement, parmi lesquels il compte le manque de maniabilité au moment de la mise en orbite, l'annulation de l'amarrage à l'ISS et le manque de communication avec le satellite de télécommunications du Tracking and Data Relay Satellite System (TDRSS) à un moment critique. Selon lui, cela relève d’un problème d’intégration des logiciels et de l’insuffisance des tests effectués.
«Des question(s) à poser sur les tests logiciels intégrés (Atlas/Starliner) de bout en bout», a-t-il ajouté sur Twitter.
«La mission habitée est prête à partir», a conclu avec ironie l'astronaute.
Entre 1991 et 1997, Gregory Harbaugh a effectué quatre vols spatiaux à bord de navettes américaines, y compris une visite sur la station orbitale russe Mir et la réparation du télescope spatial Hubble.
So, no orbital insertion maneuver(s), incorrect altitude, no docking (hardware & software demo), comm outage w/TDRS at critical time. Question(s) about integrated (Atlas/Starliner) end to end software testing. Crewed mission is good to go. https://t.co/7TZ81XbEET
— Greg Harbaugh (@thegrabster) December 21, 2019
Une erreur d'orbite
Il était prévu que le vaisseau spatial, avec à son bord seulement le mannequin anthropomorphe Rosie et environ 270 kilogrammes de cargaison, atteindrait l'ISS samedi 21 décembre pour ensuite rester en orbite une semaine, et enfin retourner sur Terre.
Depuis 2010, la NASA élabore son propre cargo pour faire des allers-retours entre la Terre et l'ISS au lieu de recourir aux fusées russes Soyouz.