Travailler le 31 décembre, et travailler en général, ne nuit jamais à personne, a estimé dans un entretien accordé à Sputnik Oksana Drapkina, médecin généraliste auprès du ministère russe de la Santé.
Le travail, c’est la santé?
«Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que nous travaillons le 31 décembre. C’est une situation plutôt habituelle. Il est beaucoup plus rare que nous ne travaillons pas la veille du réveillon», a rappelé Mme Drapkina.
De son côté, Alexeï Oumrioukhine, titulaire de la chaire de physiologie normale à la Première Université de médecine I.M. Setchenov de Moscou (MSMU), a tenu à préciser que le travail avait différentes conséquences physiologiques en fonction des résultats obtenus.
Tout dépend du résultat
«Si le travail est intéressant et que la personne l’accomplit avec plaisir, bien qu’avec effort, à la fin de la journée de travail, la fatigue est accompagnée d’une satisfaction et d’émotions positives. Cela contribue au bon déroulement des processus physiologiques, tout en confortant les réserves de l’organisme», a-t-il expliqué.
Il a ajouté par contre que, passer toute la journée à un travail que l’on n’aime pas est pénible. Cela fatigue la personne, la chargeant de surcroît d’irritation, d’amertume et d’autres sensations négatives qui affaiblissent l’organisme.
«C’est pareil au réveillon. Si cette célébration est désirée, elle peut vous aider à vous débarrasser des émotions négatives, mais peut tout aussi bien affaiblir l’organisme», a prévenu M.Oumrioukhine.
Pour Ekaterina Ivanova, spécialiste en prophylaxie médicale au ministère russe de la Santé, ce n’est pas le travail le 31 décembre qui peut nuire à la santé, mais le fait de ne pas dormir de la nuit.
«Quoi qu’il en soit, une nuit blanche par an ne nuira pas trop à la santé», a rassuré la femme.