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Il défenestre son chien et écope de cinq mois de prison après une pétition recueillant 113.000 signatures
Il défenestre son chien et écope de cinq mois de prison après une pétition recueillant 113.000 signatures
Lors d’une dispute avec sa compagne, un jeune homme avait jeté son chien par la fenêtre le 5 août 2019. Au tribunal, il a exprimé son repentir mais il a été... 21.12.2019, Sputnik Afrique
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Il défenestre son chien et écope de cinq mois de prison après une pétition recueillant 113.000 signatures
15:51 21.12.2019 (Mis à jour: 15:07 19.11.2021)
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Lors d’une dispute avec sa compagne, un jeune homme avait jeté son chien par la fenêtre le 5 août 2019. Au tribunal, il a exprimé son repentir mais il a été puni de cinq mois de prison avec sursis et de 15 ans d’interdiction de détenir un animal.
Un jeune carrossier a été condamné vendredi 20 décembre à cinq mois de prison avec sursis et à 15 ans d’interdiction de détenir un animal ainsi qu’à 250 euros pour préjudice moral à chacune des associations de défense et à 450 euros pour les frais de justice. Il est accusé d’avoir jeté son labrador par la fenêtre le 5 août 2019, rapporte Ouest-France.
Devant le tribunal, le prévenu a avoué «avoir pété un câble» après des querelles répétées avec sa compagne qui lui demandait de «prendre ses affaires et de s’en aller avec son chien».
Les trois associations de défense des intérêts animaliers ont évoqué des faits «d’une particulière gravité» et «l’intention manifeste de donner la mort étant donné la violence du geste de projection de l’animal». Elles ont également présenté le témoignage de voisins confirmant «des
coups de pied répétés sur le chien et l’absence de suivi vétérinaire».
Position du ministère public
Le procureur, quant à lui, a déploré la «gravité d’un geste radical» mais n’a pas souhaité demander une peine exemplaire malgré les injonctions des pétitions (plus de 113.663 signataires).
«La justice ne doit pas se transformer en vengeance», a-t-il expliqué.
En outre, il a reconnu que le prévenu avait exprimé son repentir, qu’il n’existait pas d’antécédent et que le contrôle judiciaire avait été respecté.
Position de la défense
Quant à l’avocat du jeune homme, il a qualifié cet acte d’inadmissible mais a insisté sur l’isolement de ce geste. Il a également dénoncé «l’emballement sociétal et le lynchage médiatique» suscités par l’émotion du drame. En effet, suite aux pétitions et aux plaintes du voisinage, le couple avait dû déménager.
«Le chien a cristallisé toutes les souffrances de mon client et il a, depuis, montré sa bonne volonté. On est loin d’être devant un fou sanguinaire, juste un jeune gars un peu paumé, mal dans son couple et dans sa vie. La justice ne doit pas être gouvernée par l’émotion», a-t-il déclaré.