Une arène clandestine de combats de chiens aménagée dans une ferme de Mairipora, une banlieue de Sao Paulo, a été démantelée par la police civile de l’État brésilien du Parana et le département de la protection des citoyens de Sao Paulo, annoncent les médias.
Convocação: Caso Mairiporã, chega de impunidade! Esperamos vocês hoje (17), às 18h30, no Gabinete 1111, na Alesp #CausaAnimal #DenuncieMausTratos pic.twitter.com/VoX2ifzFXP
— Bruno Ganem SP (@brunoganemsp) December 17, 2019
Le raid a permis de sauver 19 pitbulls grièvement blessés, y compris des chiots. Certains chiens étaient attachés et se trouvaient dans des cages, d’autres se cachaient sous des meubles.
Apenas um dos 41 presos por rinha em Mairiporã continuará detido | Metro Jornal https://t.co/Glz6nytLEx
— alexandre magno guedes alcoforado (@alexand40004223) December 17, 2019
Deux chiens ont été retrouvés morts, selon le portail d’information brésilien G1.
Viande de chien rôtie
Un gros morceau de viande de chien rôtie aurait été servi lors d’un événement. Les parties des corps des chiens perdants tués auraient en outre été données aux animaux mutilés, note G1 se référant à un membre de l’équipe d’enquête.
Au total, 70 policiers ont participé à l'opération dans la ferme. Ils y ont découvert des trophées, des stéroïdes anabolisants, des t-shirts promotionnels consacrés aux combats de chiens et des feuilles de papier précisant l’ordre des combats.
'Rinha' de cachorros é desmontada em Mairiporãhttps://t.co/1OpPCHOnnl pic.twitter.com/awcYEXVOU8
— Correio Popular (@correiopontocom) December 16, 2019
Les policiers y ont en outre découvert deux enfants, âgés de 12 et 14 ans, qui auraient assisté aux combats en compagnie de leur père.
Paris en ligne
Selon le Secrétariat à la sécurité publique cité par le média brésilien UOL, 26 combats devaient y avoir lieu.
Les forces de l’ordre ont arrêté 41 personnes dont un docteur et un vétérinaire. Parmi les personnes arrêtées il y a plusieurs étrangers: un Américain, deux Péruviens et deux Mexicains.
Les détenus ont été accusés d’organisation de jeux de hasard, de mauvais traitements infligés aux animaux et d’association criminelle.
Presque tous les suspects, sauf l’homme accusé d’avoir organisé les combats, ont été libérés sous caution et les étrangers se sont vu interdire de quitter le Brésil, note le site G1.