Le conseil de surveillance du constructeur automobile français PSA a approuvé mardi 17 décembre l'accord de fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), a appris l’AFP de source proche du dossier.
Ce protocole d'accord ouvre la voie à une fusion entre les deux constructeurs où les actionnaires des deux groupes se partageraient à 50/50 le capital, au terme de diverses opérations financières, pour former un nouveau géant mondial de l'automobile, sans fermeture d'usine, selon eux.
«L'accord de fusion a été approuvé par le conseil de surveillance de PSA», a déclaré à l'AFP cette source proche du dossier sous couvert de l'anonymat.
Contacté par l'AFP, le groupe PSA n'a pas voulu commenter cette information.
Un conseil d'administration de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) était organisé en soirée, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier en Italie.
Perspectives
L'État français, qui s'était opposé à une fusion de Renault avec Fiat sans l'accord de Nissan, s'était déclaré favorable à un tel rapprochement entre PSA et FCA qui permettrait de réaliser les investissements nécessaires à l'avènement de la voiture électrique et du véhicule autonome, qui se chiffrent en dizaines de milliards d'euros, rappelle l’AFP.
La nouvelle entité de plus de 400.000 salariés deviendrait le numéro quatre mondial du secteur, avec 8,7 millions de véhicules vendus sous les marques Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot et Vauxhall. La famille Peugeot avait donné son feu vert lundi à ce rapprochement.