L’Algérie a élu jeudi 12 décembre Abdelmadjid Tebboune au poste de Président de la République. Des opposants à cette élection appuyés par le Parlement européen avaient reproché aux autorités algériennes de ne pas avoir pris des mesures d’apaisement en libérant «les détenus du Hirak» et en permettant à la presse, aux syndicats et aux avocats d’exercer en toute liberté.
Dans un entretien accordé à Sputnik, le général major à la retraite Abdelaziz Medjahed, ex-chef d’état-major de l’armée de terre algérienne, a répondu à cette polémique en mettant en perspective ce qui se passe en Algérie dans le contexte des mouvements de contestation populaires qui touchent plusieurs pays dans le monde, notamment la France. Il a également évoqué la situation politique et économique du pays et les défis qui attendent le nouveau chef de l’État algérien.
Par ailleurs, le général Medjahed s’est attardé sur la situation sécuritaire au Sahel qu’il juge préoccupante, notamment en raison du retour de dizaines de combattants au Maghreb après la défaite de Daech* en Syrie et en Irak.
Pour cet ancien haut gradé, le terrorisme est utilisé par «les Occidentaux» pour justifier leur «politique impérialiste» partout dans le monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.
*Organisation terroriste interdite en Russie