Des propos sur l’exemplarité de Jean-Paul Delevoye ont refait surface. En décembre, le désormais ex-haut-commissaire chargé des retraites a été vivement critiqué pour son manque de transparence. En juin 2017, il avait déclaré sur Public Sénat, interrogé dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem:
«Vous savez, la confiance de nos concitoyens vis-à-vis des politiques, c’est certes l’exemplarité, certes la transparence, mais c’est aussi la vérité. Et je crois qu’il ne faut rien cacher».
Il était à l’époque président de la commission d’investiture de La République en marche. «L’ère moderne dans laquelle nous rentrons, c’est la transparence», avait-il résumé.
En 2010, lors d’un discours devant le Sénat, Jean-Paul Delevoye avait évoqué son angoisse vis-à-vis du «manque d’éthique» conduisant à la dégradation de la confiance envers les décisions publiques. «L’exemplarité est aujourd'hui un élément de construction de la confiance. La transparence est aujourd'hui aussi quelque chose de tout à fait déterminant», avait-il alors ajouté.
Sa démission du gouvernement
Le «Monsieur retraites» du gouvernement a finalement remis sa démission lundi 16 décembre. Il s’est trouvé fragilisé après les révélations sur ses oublis dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et sur sa fonction de président d’honneur du think tank Parallaxe, rémunérée, qui ne pouvait être cumulée avec celle qu’il occupait au gouvernement.