Des musulmans se prépareraient à quitter le Royaume-Uni après la victoire de Boris Johnson

CC BY 2.0 / AwayWeGo210F / La Mosquée centrale de Londres
La Mosquée centrale de Londres - Sputnik Afrique
S'abonner
La victoire du conservateur Boris Johnson aux élections britanniques suscite des craintes chez des musulmans qui ont commencé à préparer leur départ du pays par crainte pour leur «sécurité personnelle», relate le quotidien britannique Metro.

Les musulmans britanniques ont commencé à préparer leur départ du pays par crainte pour leur «sécurité personnelle» après la victoire du conservateur Boris Johnson aux élections, relate le quotidien britannique Metro.

Boris Johnson a remporté la majorité au parlement britannique lors des élections du 12 décembre, le Parti conservateur ayant franchi le seuil des 326 sièges gagnés sur les 650 de la Chambre des communes, selon les résultats officiels.

Lors de la campagne électorale, M.Johnson a présenté ses excuses et a promis une enquête après que certains candidats conservateurs ont partagé des messages antimusulmans du militant nationaliste Tommy Robinson, note le journal Metro.

Des messages de personnes exprimant des craintes face à la victoire des conservateurs au Royaume-Uni ont été publiés sur les réseaux sociaux:

«Depuis que Boris Johnson a remporté la majorité, cinq familles différentes ont discuté avec moi de leur plan de quitter le Royaume-Uni au cas où le racisme empirerait. Effrayant que nous en soyons là.»

​Le journal rappelle que certains propos controversés du Premier ministre lui ont valu des accusations d’islamophobie et de racisme dans le passé.

Sous le feu des critiques

En août 2018, Boris Johnson s'est notamment retrouvé sous le feu des critiques suite à ses propos concernant les femmes voilées. Évoquant la décision du Danemark d'interdire le voile intégral dans l'espace public dans une chronique publiée par le Telegraph, il a qualifié les burqas «d'absolument ridicules», comparant les femmes portant le voile intégral à des «boîtes aux lettres» et à des «braqueurs de banque».

Le Premier ministre a alors déclaré que ses commentaires étaient sortis de leur contexte et qu'il défendait le droit des femmes musulmanes de porter ce qu'elles veulent.

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала