Une étude géo-acoustique a été menée à l’aide d’un sonar sophistiqué afin de découvrir les traces des essais nucléaires sous-marins effectués par les États-Unis dans l’atoll de Bikini entre 1946 et 1958, relate Popular Mechanics.
Selon le magazine, les chercheurs de l’université du Delaware ont trouvé d'énormes cratères laissés par les essais nucléaires sous-marins, ainsi que des épaves de navires qui avaient été ancrés autour de la zone d'explosion.
Il a été établi que lors de l’opération Crossroads, pendant laquelle la bombe Baker de 23 kilotonnes avait explosé en 1946 à une profondeur de 27 mètres, un cratère de huit mètres de profondeur et d'environ 700 mètres de large s’était formé.
Une explosion soufflant trois petites îles
Le média signale que les chercheurs ont également sondé le site du fameux test Castle Bravo, le premier test atmosphérique d'une bombe à hydrogène.
Cette bombe de 15.000 kilotonnes, considérée comme la plus puissante jamais testées par les États-Unis, a laissé un cratère de 25 à 30 mètres de profondeur et de 1.400 mètres de diamètre.
Trois petites îles ont été effacées de la carte par cette explosion.
Interdiction des essais sous-marins
Les essais nucléaires dans l’atmosphère, sous l’eau et dans l’espace extra-atmosphérique ont été proscrits par le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires signé en 1963. Les essais souterrains n’ont pas été inclus.