Samedi 14 décembre, de 11h00 (10h00 heure de Paris) à 18h00 (17h00 heure de Paris), la vieille ville de Damas a été fermée aux voitures, l’occasion pour les piétons et les cyclistes de s’approprier l’espace urbain. La mairie de la capitale syrienne a aussi affecté pour cette action quelques voitures électriques que les citadins pouvaient emprunter gratuitement.
Des exceptions ont toutefois été faites, selon un communiqué officiel de la mairie, pour les résidents du centre-ville et les services d'urgence. Quoi qu’il en soit, le correspondant de Sputnik y a vu rouler quelques voitures immatriculées au Liban.
La Journée sans voiture s’accompagnait de différentes manifestations culturelles, dont des expositions, des carnavals, des défilés avec tambours et des groupes de dessin pour enfants.
Pour la première fois depuis de longues années, les Damascènes ont pu se promener librement dans le centre-ville où, d’habitude, ils suffoquent en raison du gaz d’échappement des voitures qui marchent à l’essence de mauvaise qualité et qui sont souvent bloquées dans des bouchons interminables. Il n’est pas non plus rare que ces embouteillages résultent des pannes des feux de circulation, faute d’électricité.
Selon Abdullah Ubud, chef de la direction des transports du gouvernorat de Damas, les autorités municipales de la capitale syrienne envisagent de fermer le centre-ville aux voitures, en les remplaçant par des tramways et des voitures électriques, ce qui permettrait également d’attirer des touristes.