Ces revêtements de protection protègent les pièces de voiture et les outils métalliques contre l'usure, l'oxydation et la corrosion. Ils permettront d'améliorer les caractéristiques des matériaux de base et de décupler la durée de vie des mèches, des plaques coupantes, des forets, des estampes, et des pièces à frottement actif (roulements, essieux, pignons, variateurs de boîte de vitesses).
Des méthodes modernes sont utilisées pour analyser la composition et la structure du revêtement: la microscopie électronique à balayage, la cristallographie aux rayons X, la spectroscopie à décharge luminescente, la nanoidentation pour déterminer la solidité, le module d'élasticité, le scratch test pour mesurer l'adhésivité du revêtement à la pièce», a déclaré le professeur Evgueni Levachov, responsable de la chaire de métallocéramique et de revêtements fonctionnels de l'université MISiS.
Selon lui, l'importance pratique de ce travail réside dans l'amélioration de l'efficacité du traitement des métaux grâce à la réduction du coefficient de frottement dans la zone de coupe, l'amélioration de la résistance à l'usure et la stabilité thermique du revêtement, la réduction des émissions dans l'atmosphère de résidus toxiques (en renonçant aux lubrifiants et aux liquides de refroidissement).
D'après les auteurs, cette méthode permettra d'accroître significativement la densité des revêtements et d'assurer une solidité record de leur adhérence avec la surface des pièces (en créant le long de la ligne de contact des couches de quasi-diffusion contenant aussi bien des éléments du revêtements que du support).