Selon les résultats annoncés par la commission électorale, Abdelmadjid Tebboune est élu avec 58,15% des voix.
URGENT- Algérie: Abdelmadjid Tebboune, ancien Premier ministre est élu président de la république après la présidentielle tenue ce jeudi 12 décembre selon l'ANIE. Il a obtenu 58% des voix. Le taux de participation est de 40%@SimNasr @lemineoms #Algérie #Hira pic.twitter.com/FU8cFyreN9
— APANEWS (@apa_news) December 13, 2019
Il est suivi respectivement par le candidat Abdelkader Bengrina (17,38%), puis Ali Benflis (10,55%), par Azzedine Mihoubi (7,26%), et enfin Abdelaziz Belaid (6,66%) qui clôture la liste.
Abdelmadjid Tebboune devance Abdelkader Bengrina (17,38 %) et Ali Benflis (10,55%). pic.twitter.com/By5IALd0yv
— Ryad Benaidji (@RyadBenaidji) December 13, 2019
Le directeur de la communication de la campagne électorale d'Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Lagab, a commenté à Sputnik la victoire de son candidat:
«Nous remercions le peuple algérien pour sa confiance en Abdelmadjid Tebboune et nous tenons à présenter nos remerciements à la direction de l’Armée nationale populaire, qui a accompagné le Hirak lors de sa dernière destination qu’est l’organisation de l’élection présidentielle.»
«Nous pouvons dire que maintenant commence la fondation d’une nouvelle Algérie et nous sommes conscients que le moment est difficile et demande beaucoup d’efforts à tout le monde, en vue d’atteindre la réalisation de l’objectif qui est la construction d’un pays fort, ce à quoi ont rêvé nos martyres et ce à quoi rêve le peuple algérien dans son ensemble», a-t-il ajouté.
Carrière politique
Abdelmadjid Tebboune a 74 ans. Plusieurs fois wali [préfet, ndlr.] et ministre, il a été nommé chef du gouvernement de Bouteflika en 2017. Il a été limogé au bout de trois mois seulement après s’être attaqué aux oligarques gravitant dans l’entourage du chef de l’Etat dont la plupart sont aujourd’hui emprisonnés dans des dossiers de corruption présumée.
Abstention record
Jeudi 12 décembre, seuls 39,83% des inscrits ont voté au premier tour, selon le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.
Ce taux est le plus faible de toutes les présidentielles pluralistes de l'histoire de l'Algérie. Il est inférieur de plus de dix points à celui du précédent scrutin, le plus faible jusqu'ici, qui en 2014 avait vu la quatrième victoire de M. Bouteflika.