Le président du parlement géorgien, Archile Talakvadzé, a accusé l'opposition d'avoir mené «une attaque chimique sur la législature», ajoutant que la session plénière avait été interrompue après qu’une forte odeur d’excrément se soit fait ressentir.
Des experts médico-légaux ont pris des échantillons d'air dans le bâtiment, selon des images de la télévision nationale géorgienne. La session parlementaire a pu ensuite reprendre, boycottée par l'opposition.
Le parlement géorgien doit voter jeudi la nomination de 14 juges de la Cour suprême, l'opposition estimant qu'il s'agit de «marionnettes» du parti au pouvoir Rêve géorgien.
La Géorgie est secouée ces dernières semaines par une profonde crise politique et des manifestations très suivies depuis le refus du Rêve géorgien de voter une réforme électorale promise auparavant.
Au pouvoir depuis 2012, le Rêve géorgien a vu sa popularité fondre, sur fond de stagnation économique et de craintes d'un recul des acquis démocratiques de cette ex-république soviétique.