Les choses bougeront le jour où un député LREM «perdra un œil»: Jérôme Rodrigues à Mélenchon sur les bavures - vidéos

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La grève générale à Paris, 10 décembre 2019 - Sputnik Afrique
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En pleine grève générale du 10 décembre, Jean-Luc Mélenchon a évoqué avec Jérôme Rodrigues le sujet des violences policières et de l’inaction du système judiciaire à cet égard. Selon le dirigeant LFI, deux personnes sont responsables de ce qu’il se passe: Christophe Castaner et la garde des Sceaux, Nicole Belloubet.

S’étant rencontrés au milieu du cortège parisien, Jean-Luc Mélenchon et Jérôme Rodrigues ont soulevé la question des violences policières, et notamment le cas de Manu, le Gilet jaune de Valenciennes qui a perdu un œil durant l’acte 53 à Paris.

«C’est fait exprès», s’accordent-t-ils, alors que Rodrigues évoque un acte avoisinant «une tentative de meurtre» impunie.

«Il faudrait que les choses bougent», cette figure des Gilets jaunes en est persuadé, faisant remarquer avec indignation, qu’il faudrait qu’un député de La République en marche «perde un œil» lui aussi pour voir la situation sous son angle véritable.

Le dirigeant de La France insoumise a partagé ce sentiment et estimé: «On dirait qu’il n’y a plus de limites à la violence et les juges portent une lourde responsabilité parce qu’ils pourraient se saisir eux-mêmes» face à de telles violences de la part des forces de l’ordre.

«Dans les démocraties, on ne se comporte pas comme ça», a-t-il dénoncé. «En plus, ils [les membres des forces de l’ordre, ndlr] ont un côté extrêmement pervers. Ils tabassent les gens et après ils portent plainte contre eux pour outrage», ce qu’il trouve inacceptable, surtout vu que les «juges ne font rien» et donc que «ceux qui se rendent coupables de ce type d’acte se sentent absolument impunis voire encouragés».

Pour lui, il y a «deux personnes très responsables», Christophe Castaner et Nicole Belloubet. C’est la ministre de la Justice qui devrait appeler le parquet à ouvrir des enquêtes alors qu’«il y a zéro enquête ouverte, zéro, pas une», pointe Jean-Luc Mélenchon.

«Donc les mêmes vont continuer comme ça à faire leur petit commerce, car c’est devenu un commerce, aller réclamer des indemnités aux victimes».

Ce qui entraîne le fait qu’actuellement, «les gens ont peur» de venir aux manifestations, résume le député.

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