En marge des grèves à la SNCF et à la RATP, le nouveau secrétaire d’État chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est largement sollicité par les médias. Membre de LREM, l’ancien député est entré au gouvernement il y a trois mois, à savoir le 3 septembre. Cependant, son estime d’Emmanuel Macron, remontant à l’époque où ce dernier était ministre de l’Économie, semble plutôt négative.
Macron et Le Maire taclés
Cité par Les Échos en 2016, il a lancé dans un billet:
«Les médias se pâment d’admiration pour Emmanuel Macron, et, en second rang, Bruno Le Maire. Deux des personnages construits dans le ciment des institutions de la République, parfaitement anti-modernes. Et que le peuple assemblé clouera au pilori quand, éberlué, il constatera que cette promesse messianique ne peut être tenue».
Le premier jour de la présidence d’Emmanuel Macron, Jean-Baptiste Djebbari a essayé de défendre son point de vue sur Twitter en expliquant que ce n’était pas du tout le nouveau Président qu’il visait par sa critique, en pointant que «les raccourcis nuisent à la qualité du débat politique»:
«Vous comprendrez aisément que ce sont les "institutions" que je qualifie "d’anti-moderne" et non pas Emmanuel Macron».
En outre, il a fait savoir que sa «réflexion portait, plus généralement sur l’incohérence du traitement médiatique face à de nouvelles politiques émergeantes».
Ma réponse à l'article paru dans @lepopulaire_fr. Ou quand les raccourcis nuisent à la qualité du débat politique. https://t.co/mz1mkxxSlL pic.twitter.com/qPIacl2I2h
— J-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) May 14, 2017
Actuellement, le secrétaire d’État chargé des Transports plaide en faveur des dessertes de «cars Macron» circulant lors des journées de grève dans la capitale française, tout en accusant Anne Hidalgo de s’opposer à cette mesure.