Près d’un mois après un tremblement de terre de magnitude 3,9 dont les causes sont toujours discutées, de nouvelles secousses ont été enregistrées entre vendredi après-midi et samedi matin par le Réseau national de surveillance sismique (RéNaSS).
Leurs magnitudes étaient comprises entre 1,2 et 1,9. Toutes les secousses ont été classées par le RéNaSS comme des «événements induits», c'est-à-dire causés directement ou indirectement par des activités humaines.
Un tremblement à l’origine contestée
Le 12 novembre, un séisme de magnitude 3,9 avait ébranlé la région de Strasbourg, sans faire de dégâts ni de victimes.
Sismologues et chercheurs avaient jugé «possible» qu'il ait été provoqué par les activités de géothermie conduites par l'entreprise Fonroche à Reichstett, dans le Bas-Rhin, au nord de Strasbourg, ce que l'entreprise a vigoureusement contesté, affirmant que l'épicentre était «décorrélé de sa zone de travail», selon l’AFP.
La préfecture du Bas-Rhin avait par la suite annoncé que les activités d'injection sur les puits de géothermie de Fonroche ne pourraient reprendre que sur autorisation administrative, lorsque l'origine des séismes qui ont secoué la capitale alsacienne aura été déterminée.