Une découverte, qui pourrait faire la lumière sur l’un des prédateurs préhistoriques des plus énigmatiques, a été faite par des paléontologues russes dans la région de Volgograd.
Il s’agit d’une partie de la spirale dentaire d’un Helicoprion, une espèce de poissons cartilagineux éteints proche des requins, explique le membre de l’expédition Igor Novikov de l’Institut de paléontologie de Moscou.
«La spirale dentaire de l’Helicoprion est le fossile le plus mystérieux du Paléozoïque supérieur [entre -350 et -250 millions d’années, ndlr]. Elle représente une série de dents pointues ayant une racine commune enroulée en forme de spirale. Le diamètre de cette spirale s’élève à 25 centimètres ce qui suggère que le poisson avait une taille de deux ou trois mètres. Mais des spirales d’un diamètre de 90 centimètres ont également été retrouvées. Dans ce cas, les poissons auraient pu avoir une taille allant de neuf à 12 mètres», a-t-il indiqué, cité dans un communiqué de l’association des «Universités flottantes» qui avait organisé l’expédition.
Selon l’une des hypothèses, la spirale dentaire était située sur la mâchoire inférieure. La faible usure des dents pousse les scientifiques à penser que le prédateur chassait des proies à corps mou.