«Je ne suis pas contre une présidentielle, je suis contre la manière dont elle est en train de se faire», lance au micro de Sputnik le manifestant Mohamed ce dernier vendredi de manifestation avant le scrutin que certains Algériens continuent de rejeter.
«Nous avons un régime militaire qui est en train de nous forcer de suivre la voie de 67 ans. On ne veut pas de ça. On veut aller vers une assemblée constituante. Chaque décennie nous avons une ratatouille», poursuit l’interlocuteur de l’agence.
Et d’expliquer que le peuple devait penser à ses enfants, au pays à construire. «Nous sommes très très très en retard», souligne l’homme.
Si, pour le moment, aucun chiffre officiel concernant le nombre des manifestants n'est disponible, d'après le correspondant de Sputnik, il avoisine 40.000 personnes et au niveau de la Grande Poste le nombre ne dépasserait pas 25.000.
#SputnikVidéo | L'ambiance dans les rues d'#Alger lors du dernier vendredi de manifestation avant la #présidentiellehttps://t.co/zA3toBsND2 pic.twitter.com/63FPMcBPt9
— Sputnik France (@sputnik_fr) 6 декабря 2019 г.
Le scrutin du 12 décembre
La présidentielle a donc été fixée au 12 décembre 2019. Si les autorités promettent un processus démocratique et transparent, des voix s'élèvent pour la boycotter, estimant qu'il s'agit d'un vote arrangé.