Jeudi 5 décembre marque une journée noire pour les transports, et si certains ont pensé aux trottinettes électriques comme solution de déplacement, ils risquent d’être déçus. Dans un communiqué, le groupe activiste écologiste radical Extinction Rebellion (XR) a revendiqué le sabotage de quelque 3.600 trottinettes électrique. À Paris, Lyon et Bordeaux, ces trottinettes qualifiées de «briseuse de grève» par le groupe, ont vu leur QR code recouvert, les rendant inutilisables.
Ce matin (et en soutien à la #grevedu5decembre) des rebelles de #ExtinctionRebellion Paris, Lyon et Bordeaux ont mis HS 3600 trottinettes 🛴!
— Extinction Rebellion France 🐝🌺 (@xrFrance) December 5, 2019
En raison de leur prod. très énergivore, de leur faible durée de vie, ces véhicules ne représentent qu'un instrument de + de #greenwashing pic.twitter.com/WFgna1Zugw
Une opération menée à bien non seulement en soutien à la grève générale, mais aussi pour dénoncer l’impact écologique de ces trottinettes. Dans son communiqué, le groupe insiste sur la production «énergivore», la faible durée de vie et le coût énergétique de leur transport pour les recharger, le faible taux de recyclage de leurs batteries au lithium ou encore le fait qu’elles remplaceraient les déplacements à pied.
«Contrairement à leur image de mode de déplacement doux et vert, les trottinettes électriques sont une catastrophe écologique», déclare le groupe dans son communiqué.
Extinction Rebellion, promet de renouveler cette opération «jusqu’à mettre ces jouets des capitalistes verts hors de nos villes», qu’il souhaite, affirme-t-il, plus conviviales, avec des rapports humains apaisés, des transports doux et écologiques.