Trois gendarmes qui encouraient 10 ans de prison ont été condamnés à trois mois avec sursis

© AFP 2023 THOMAS SAMSON Un gendarme
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Trois gendarmes, poursuivis notamment pour violences, détention de stupéfiants, faux en écriture ou escroquerie entre 2017 et 2019, ont été condamnés mardi à des peines de deux à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, rapporte l’AFP

Trois gendarmes des Landes qui étaient poursuivi pour 17 infractions ont été jugés par le tribunal de Mont-de-Marsan.

«L'affaire part d'un signalement d'un gendarme pour révéler des dysfonctionnement dans la brigade. Ce gendarme est amer car quelques jours plus tôt, il a reçu un avis de refus de mutation», a expliqué le président du tribunal, Guillaume Cotelle, lors de l'audience.

«La majeure partie des faits reprochés n'est pas établie. Il n'y a pas d'intention personnelle blâmable», a-t-il poursuivi en citant l'enquête administrative.

Les trois hommes encourraient jusqu'à 10 ans de prison.

L'ancien commandant de brigade de gendarmerie de Mimizan (Landes), aujourd'hui à la retraite, a été condamné à trois mois de prison avec sursis.

Trois délits sur un total de 17 chefs de prévention ont été finalement retenus contre lui: une escroquerie à l'assurance pour un montant de 210 euros, la modification de PV d'alcoolémie pour les faire passer de délit à contravention pour un informateur et le fait d'avoir mis de l'alcool à brûler dans la gourde d'un homme venant régulièrement en cellule de dégrisement.

Ses deux adjoints ont été condamnés a deux mois de prison avec sursis, l'un pour violation du secret professionnel et violence envers un homme dans la brigade, l'autre pour avoir signé des PV alors qu'il n'était pas sur les lieux pour faire les constatations.

«La devise de la gendarmerie c'est pour la patrie, l'honneur et le droit et les deux derniers ont été écornés dans le fonctionnement quotidien de cette brigade», a estimé le procureur Olivier Janson. 

Le premier est également parti à la retraite, le deuxième a été muté.

Le procureur avait respectivement requis 15 mois, huit mois et trois mois de prison avec sursis envers ces trois hommes, âgés de 46 à 49 ans.


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