Une enquête ouverte après qu’un avion d’Air Algérie a frôlé le crash à Lyon

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Les détails de l’incident qui a failli provoquer une catastrophe le 14 novembre dernier à l’aéroport de Lyon sont analysés dans le cadre d'une enquête. Un avion d’Air Algérie avait alors stoppé net son décollage alors qu’un véhicule de déneigement venait de s’engager sur la piste devant lui.

Le Bureau d'enquête et d'analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) se penche sur l’incident qui a failli provoquer une véritable catastrophe à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, à la suite d’un problème de coordination entre deux contrôleurs aériens.

Il a ouvert une enquête pour préciser les causes et les circonstances de ce qu’il considère comme un «incident grave».

Une collision évitée de justesse

Le 14 novembre, dans un contexte de chutes de neige en région lyonnaise qui avaient provoqué l’annulation d'une vingtaine de vols au départ comme à l'arrivée, un avion d'Air Algérie était sur le point de s’élancer sur la piste de décollage, mais a dû interrompre en catastrophe sa manœuvre afin d’éviter la collision avec un engin de déneigement, a indiqué le BEA.

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L’avion, un Boeing 737 qui allait effectuer la liaison entre Lyon et la ville algérienne d’Annaba, s'apprêtait à prendre son envol après avoir reçu l’autorisation d’un contrôleur aérien. Or, ce dernier ne savait pas qu'au même moment, un de ses collègues avait, lui, donné son aval à ce qu’un chasse-neige entre sur la piste.

La tour de contrôle a fort heureusement remarqué l’incident et a ordonné à l'appareil de surseoir à son décollage. L'avion s'est immobilisé à 1.200 mètres de l'intersection où se trouvait l'engin de déneigement, a précisé le BEA.

Un cas similaire

Un incident de ce genre était survenu le 20 octobre 2014, lorsque le Falcon 50 EX de Christophe de Margerie avait heurté une déneigeuse à son décollage de l’aéroport Vnoukovo de Moscou. La collision n’avait pas pu être évitée et avait provoqué l’accident du jet privé du patron de Total et la mort de toutes personnes présentes à bord de l'appareil.

Le directeur de l'aéroport et son adjoint avaient alors été contraints de démissionner. Le conducteur de l'engin de déneigement avait été condamné à quatre ans de prison et le chef du service de nettoyage des pistes, à trois ans.

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