L'armée française dément la revendication de Daech quant au décès de 13 soldats au Mali

© REUTERS / Benoit Tessier / Atterrissage d'un hélicoptère de la Force Barkhane à Ndaki.Atterrissage d'un hélicoptère de la Force Barkhane à Ndaki.
Atterrissage d'un hélicoptère de la Force Barkhane à Ndaki. - Sputnik Afrique
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La collision entre deux hélicoptères au Mali qui a causé la mort de 13 soldats français n'est pas due à des tirs ou à une action des djihadistes qu'ils combattaient, a affirmé ce vendredi 29 novembre le chef d'état-major de l'armée française.

Le général François Lecointre a démenti ce 29 novembre dans un entretien accordé à Radio France Internationale l'affirmation avancée la veille par Daech*, selon laquelle des tirs de djihadistes avaient mené à la collision entre deux hélicoptères au Mali.

«C'est absolument faux», a-t-il déclaré. «Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (...) une très fine coordination.»

Selon lui, «il n'y a pas eu de prise à partie par les djihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n'y a pas eu de retrait d'un appareil face à un tir de djihadistes».

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«L'armée française dit la vérité: nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts», a-t-il assuré d’après l’AFP. «Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts.»

Les djihadistes revendiquent la collision

Le 28 novembre, Daech* s’est déclaré responsable de l’accident survenu entre les deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, lors d'une opération de combat contre des djihadistes dans le sud du Mali, a fait savoir le SITE Intelligence Group, une entreprise américaine qui suit l'activité des terroristes islamistes. Le crash, qui a eu lieu le 25 novembre, a causé la mort de 13 soldats.

Il s’agit du plus lourd bilan humain essuyé par les militaires français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013. C’est en outre l’une des plus grosses pertes de l'armée française depuis les attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983, lesquels avaient fait 58 morts.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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